Planification de la réalisation de ma garde-robe automne & hiver 2019 | Le débrief

Alala les amis, je manque à tous mes devoirs de régularité ! On va être rendu en juin et je ne vous ai toujours pas débriefé toute cette expérience de planification de garde-robe de cet hiver ! Si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous renvoie à ces 3 premiers articles à lire avant tout :

  1. Introduction [26/11/19]
  2. Réfléchir (analyser ; se définir) [26/11/19]
  3. Esquisser (choisir ses couleurs ; se visualiser – les outils ; quantifier) [02/12/19]
  4. Mettre en oeuvre (faire sa wish-list ; planifier) [10/12/19]
  5. Et après ? [10/12/19]

Il n’est pas question ici de vous reparler des pièces en détail (pour cela il y a déjà eu des articles de blog) mais au contraire de traiter ces vêtements comme un tout, et de revenir sur ce qui m’a surprise dans cette démarche, ce que j’ai apprécié et qui m’a moins plu.

Je vous rappelle que je m’étais basée sur deux livres pour réaliser ma démarche : Dressing Code de Charlotte Moreau et Dressed* de Deer and Doe, en prenant ce qui me plaisait dans chacun pour faire ma petite tambouille.


 

1 | CRÉER SA « PROPRE » MÉTHODE

Je pense que pour arriver à « s’y tenir » et ne pas voir tout cet exercice comme une corvée – d’autant plus si on compte le répéter deux fois par an – il faut épurer/simplifier et se débarrasser de toutes les étapes qui ne nous plaisent pas trop ou sont chronophages et ne nous apportent pas forcement beaucoup au niveau du résultat final.

a) Ce qui me semble accessoire

Pour ma part j’ai aimé faire des « moodboards »  mais j’ai trouvé que le temps que j’y ai consacré était important alors que je m’y suis assez peu référée et que mes « looks finaux » n’avaient que peu de rapport. Je pense que c’est en grande partie dû au fait que je savais déjà AVANT ce que je voulais coudre comme pièce, du coup j’ai cherché des looks en fonction de mes tissus & patrons au lieu de faire l’inverse : ça ne correspond simplement pas à ma manière de fonctionner et faire mes achats. Pour la prochaine fois je supprimerai cette étape.

En plus on ne va pas se mentir, c’est difficile de se projeter quand on épingle sur Pinterest des looks de filles parfaites de 1,75m et 50kg et qu’on en est loin !

Une autre étape que je n’ai pas supprimée quand j’ai préparé « ma collection » printemps mais qui me parait un peu inutile c’est le dessin. Je pense que même en dessinant sur une silhouette personnalisée (j’avais fait les miennes via MyBodyModel) on a jamais un rendu fiable. Je veux dire ; c’est sympa à faire mais ça ne vous avance pas des masses sur le rendu final et le fait que ça vous aille ou pas. Je pense qu’il y a trop de paramètres à prendre en compte et c’est illusoire de se dire en faisant un dessin que ça sera adapté à sa morpho ou pas du tout : rien ne remplacera une toile (En gros, on est pas des Jean Paul Gauthier, on ne part pas du dessin pour créer une robe à partir de rien où on peut choisir et créer tout le patronage et parmi un infini de tissus pour faire un truc qui colle à notre dessin).

Cependant j’ai gardé cette étape pour me faire une « liste » visuelle de ce que je voulais coudre et commencer à réfléchir à des associations de pièces.

b) Ce qui me semble indispensable 

Pour coudre « utile » l’analyse des besoins est fondamentale. Pour moi c’est le cœur de la démarche, réussir à bien faire la différence entre notre « vie rêvée » vestimentaire et notre vie réelle (oui, j’adore les chaussures à talons mais passé 7cm je galère à marcher et je travaille sur des chantiers). Je n’ai rien à ajouter, pour moi c’est la base de tout.

SONY DSC

Réaliser sa palette de couleurs a partir de sa garde-robe existante et choisir ses tissus. Non seulement j’ai adoré faire ça, mais j’ai trouvé que c’était vraiment la clé pour avoir un ensemble harmonieux. Pour moi ça a été l’occasion de me concentrer sur mon stock de tissus et d’acheter plus raisonnablement, non seulement en fonction des patrons que je voulais coudre mais des autres tissus et vêtements déjà en ma possession.

 Je vous remets ça là, ça fait jamais de mal :

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2 | Planifier ne veut pas dire manque de liberté

Quand le livre de Deer and Doe est sorti, j’ai vu que pas mal des critiques concernaient le fait d’être « libre » et que la planification manquait de « spontanéité » voire pouvait carrément être frustrante. Alors déjà, je pense que ça dépend beaucoup des personnes (au cas où vous auriez un doute, je fais partie des psychorigides qui ont besoin d’être cadrées) et ensuite je dois dire que pour moi planifier ses projets n’empêche pas d’être libre. Je veux dire, personne ne viendra vous engueulez si vous ne cousez par tout ou si vous remplacez la robe A par la robe B.

Je pense qu’il ne faut pas se mettre la pression mais voir la planification comme une ligne directrice autour de laquelle on peut évoluer comme on le sent mais qui vous empêche de trop vous éparpiller. Le but c’est juste de donner des idées de départ et de rester dans le thème (penser global et respecter ses choix de couleurs). 

Personnellement j’avais une liste de projet assez fournie que je suis loin d’avoir cousue dans son ensemble mais ça m’a donné la possibilité de choisir ce que j’avais vraiment envie de coudre sur le moment. Idem, si un patron ne me tentait pas sur le coup ou que j’avais envie de le remplacer par un autre, pas de problème, tant que je sais que ça correspond à mes besoins. Je ne suis pas frustrée de ne pas avoir tout fait : si j’en ai toujours envie, ces projets seront sur ma liste de l’hiver prochain.

Pour l’exemple, j’ai repris ma liste de projet de base. Avec les petits coches, les projets réellement cousus.

projets vraiment cousus

Pour les hauts, bien que « utiles » j’en ai assez peu cousus – outre les deux chemises, venues tard dans la saison, je n’ai cousu qu’une blouse Dressed de Deer and Doe. Il s’avère que les patrons que j’avais sélectionnés ne m’ont pas motivée (en particulier reprendre les Atelier Scammit qui n’étaient pas dingues sur moi). J’en conclue que même si refaire une blouse Envol me taquine, je vais pouvoir me séparer des patrons sans regrets et passer à autre chose. C’est aussi l’occasion de me rendre compte que j’ai assez de hauts en stock, car même si j’en ai peu cousus, je ne me suis pas baladée topless tout l’hiver. 😉

robe

Idem pour les robes : j’avais vu grand, très grand mais finalement à l’usage, j’ai été si emballée par les pantalons Dressed que je n’ai presque pas mis de robe ! Je n’ai donc pas vu l’utilité d’en coudre sauf la Migina qui était un énorme coup de cœur et la robe Dressed dont j’étais curieuse du rendu. 

3 | Coudre moins, ma recherche de l’harmonie et de la simplicité 

Ce qui nous amène à : j‘ai cousu vachement moins que ce que je pensais (11 pièces quand même). A la base, je pensais vraiment coudre tout ce que j’avais planifié … mais il est vrai que je m’y suis mise assez tard (fin décembre-début janvier) et à ce moment la je commençais déjà à penser à mes vacances aux USA et donc à des fringues plus estivales 😉 

En plus, coudre les pantalons en premier m’a vite fait réaliser que j’avais déjà plein de choses qui allaient avec … ce qui tombe bien puisque c’était exactement l’idée – faire son tableau des couleurs en fonction de ce qu’on a et qu’on porte déjà, je vous renvoie au deuxième article de la démarche. Du coup je ne me suis pas mise la pression et j’ai choisi ce que je voulais vraiment coudre parmi mes projets, ce qui me faisait plaisir le jour J. J’ai retrouvé le plaisir de coudre sans précipitation et à dose raisonnée (et donc le plaisir d’avoir du temps libre pour autre chose 😉 ).

Réfléchir à l’harmonie des pièces entre elles AVANT de coudre a vraiment été un énorme changement. Ça parait con et évident dit comme ça, mais ça a vraiment été un émerveillement quotidien cet hiver de voir à quel point tout allait ensemble (le nouveau ET l’ancien). Le plaisir de pouvoir partir en week-end/vacances avec peu d’affaires car tout va ensemble. Ne pas se prendre la tête le matin. Avoir des looks prédéfinis et les porter et reporter. Je vous jure, c’est tellement satisfaisant.

Je vous fait la démonstration par l’exemple avec ces deux vestes, Ayora et Barbara et des  tenues complètes.

veste ayora

Comme quoi, pas besoin d’avoir 400 patrons. Ici avec 5 patrons (1 chemise, 1 pantalon, 2 vestes et 1 haut/robe) j’ai pu coudre 6 tenues complètes qui sont toutes différentes les unes des autres. 

veste barbara

Finalement je poursuis le chemin sur lequel je me suis engagée début 2019 : revoir mon approche de la couture afin qu’elle soit plus saine. Coudre (beaucoup) moins (volontairement, en terme de quantité et temps) et donc mieux (moins de temps = choisir ce que je veux vraiment faire), de manière plus réfléchie et moins « boulimique ». Coudre est redevenu un plaisir. 

Pour moi, la planification a été une sorte de révélation (oui, j’exagère) et c’est clairement la solution idéale pour raisonner ma consommation de patrons et tissus tout en travaillant avec « l’existant ». C’est la méthode qui me permet d’optimiser le plus l’ensemble de mes vêtements cousu main et prêt à porter confondus. 

Bref, je suis conquise et je vous présente bientôt ce que j’avais imaginé pour ce printemps/été 2020 !


Pour relire les articles rédigés sur les différents patrons c’est ici :

*livre offert en tant que testeuse des patrons

27 commentaires

  1. Coucou, j’ai tenté de faire la planif de mes projets printemps été en m inspirant de tes conseils articles projets 🙂 J’ai créer un tableau look avec un sous tableau printemps-été, un automne hiver et un toutes saison… puis un tissu et un patron (pour retrouver rapidement les patrons et les tissus coup de coeur…) et je trouve la solution sympa… il me reste encore qq projets mais ça avance… le plus compliqué quand tu reçois un tissu et que finalement ce n’est pas ce que tu attendais ou que tu le commande pour un projet et qu’en fait tu as envie d ‘un autre projets… bref le cerveau des couturières en somme 🙂

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    1. Pour les problèmes de commande de tissus en ligne, quand j’ai un doute je commande des échantillons 😉 quasi tous les sites le propose et c’est souvent gratuit. Ça évite les pbs de texture/couleurs … C’est sur que ça rallonge un peu les délais mais au moins on est sur de ne pas s’encombrer de tissus inutiles ou qui ne nous plaisent pas

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  2. Ce printemps, je suis partie sur le principe du MakeNine, histoire de partir avec une approche un peu organisée et fondée sur 2 lignes directrices – moi aussi je recherche la Struktur : coudre des choses qui me manquent (manqueraient ?) et vider mon stock de tissus qui commence à être vraiment Enooorme. Bilan : plein de tableaux à 9 cases tous plus intéressants les uns que les autres … et j’ai fait comme d’habitude à savoir : coudre des choses qui me font envie depuis longtemps dans des styles et des couleurs pas du tout assortis. Inventaire à la Boris Vian : une Myosotis imprimée jungle marron/kaki/beige, une tunique en voile imprimé 70’s multicolore, une blouse Matisse en voile à imprimé géométrique marron/brique, un pyjama en jersey de coton noir tout simple…pitoyable comme bilan au niveau « Struktur ». Mais fun au niveau réalisation et au final chaque pièce a trouvé des copines de dressing assez bien assorties. J’avoue : je suis aidée par mes choix de tissus que je mets des plombes sélectionner et je ne coud pas compulsivement, je prend mon temps.
    En tout cas, chacun sa méthode, je trouve que la méthode Deer-and-Doe est très bien pour mieux se connaître et c’est chouette qu’elle t’ait fait reprendre goût à la couture. Je crois que c’est une tendance de fond.

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    1. Je pense que j’avais besoin de ça ! Effectivement il y a une tendance de fond mais j’ai l’impression que c’est toujours au bout de quelques années de surconsommation … difficile au début de se raisonner, on est vite emporté par sa passion ^^ avant de se rendre compte qu’elle est en train de nous dévorer ! les réseaux sociaux n’aident pas malheureusement

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  3. Excellent article, je partage l’analyse que tu fais sur ce qui marche et ce qui est chronophage et inutile.
    la garde robe raisonnée est un vaste sujet où les errements sont légion mais quand le mix est bon c’est super gratifiant !

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  4. Très intéressant ton retour, c’est vraiment bien d’avoir réussi à coudre des vêtements et surtout une garde-robe harmonieuse. J’essaie également depuis quelques mois, je suis en train de lire la démarche « The curated closet », mais je suis partagée car d’un autre côté j’ai envie de coudre énormément pour apprendre ! Et puis j’aimerais finir mon stock de tissus et de patrons achetés il y a (trop) longtemps afin de repartir sur une base saine 🙂

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    1. Je sais que le livre de DD est en partie basé sur celui ci 😉 après, finir ton stock de tissu, si c’est des choses qui te plaisent moins et que tu ne vas potentiellement pas porter/ne pas être satisfaite, pourquoi ne pas essayer de les vendre ? ou les donner ? Je trouve ça dommage de « se forcer pour finir ». C’est ce que j’ai fait au début de l’année dernière et même si ça fait un peu mal au *** (j’ai vendu des dizaines de coupons et patrons) et ben je me suis sentie super soulagée, après tout ce n’est que du tissu et après puis après on se pose la question a deux fois avant d’acheter un coupon ^^

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  5. Hello Anne
    Bel article, c’est toujours très agréable de te lire !
    Très intéressée par ton retour sur la planification d’autant que je suis comme toi : j’ai besoin de planification, de cadre sans pour autant me mettre la pression.
    Perso j’adore la phase dessin qui me permet d’avoir une idée en termes d’association de pièces et de choix de tissus. Comme tu dis on n’est pas JPG mais j’aime beaucoup cette phase qui me permet de laisser courir mon imagination.
    Bises
    Sylvie

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    1. Chacun son support de prédilection ^^ moi je découpe des petits morceaux de tissus et je regarde lesquels vont ensemble et c’est a partir de la que je vois l’harmonie et que je décide des pièces. Après je passe des nuits a cogiter..

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  6. Merci beaucoup Anne, ton article me permets de vraiment visualiser l’aboutissement de toute ma démarche niveau couture, vêtements, tenues….
    Hâte de lire la suite !!

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  7. Merci pour tes articles tres interessants Anne, je te lis toujours avec bcp de plaisir.Je note tes conseils surtout concernant le dessin de silhouette/style. Je suis comme Jessica , je me qualifie de debutante en couture. En tant que telle tu te decouvres: quelle coutiere suis je? Ma premiere robe etait l aldaia de Pauline Alice et je l ai donnee. Je ne la voulais plus, en prenant l excuse de la couleur alors que c etait du noir et je me suis pas sure de vouloir en refaire un jour. Est ce le fait d etre debutante, on veut toujours etre dans la nouveaute? Je ne sais pas. ( J ai peur d etre dans la categorie des cuisiniers qui n aiment pas manger ce qu ils font). Ca me semble etrange car jai tellement vu de couturieres qui s en cousaient trois versions.Et il est difficile de ne pas se faire influencer par les reseaux sociaux et de faire son petit mouton comme tu dis souvent. Pour ma part, je trouve le processus de ‘planification’ vraiment fastidieux, tu te fais des noeuds au cerveau. Par exemple tu veux te coudre une jupe longue, annette de rdc, tu regardes sur instagramm si le modele se prete pour des femmes qui font plus qu un 42 et tu nen vois pas. Doute. Si tu ne vois pas de femmes te ressemblant portant ce modele cest que ca ne doit pas aller, ca doit faire ressortir le bidon( si tu as des exemples d influenceuses couturieres avec des formes, je prends, je n en ai guere trouve que 4, toi incluse )… Deuxiement quand tu nas pas dautres choix et que 90 % de tes tissus sont achetes sur le net: ce qui va a ravir a une telle ne t ira pas forcement, sans parler du decalage niveau couleur irl. . Bref tu te prends la tete pour faire des choix reflechis, pour ne surtout pas faire de cousettes qui resteront au placard, en faisant des toiles pour tester ( en sachant que le tissu de ta toile nest pas fluide donc le rendu est aussi fausse )
    Pour ma part jai trouve une seule methode pour gerer cette planification: ecrire dans un bon vieux carnet le metrage de mes tissus en stock et j inscris les patrons que j ai acquis. Jadmire bcp celles qui vont regarder dans les marques mode, puiser linspiration, trouver un patron qui correspond au modele qui leur plait et trouver le tissu sen rapprochant le plus, je nai pas le niveau pour ca. Je croise les doigts pour trouver un jour, comme toi avec ta chemise archer, mon patron chouchou.

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    1. Effectivement au début je pense que c’est toujours un peu difficile de résister a la frénésie de consommation de tissus et patrons, surtout que comme dans la fast fashion il y a mnt des nouvelles sorties quasi tous les jours (j’avoue que ce n’était pas du tout le cas quand j’ai commencé a coudre). Perso je suis devenue « raisonnable » aujourd’hui que parce que j’ai fait une overdose en 2019 de trop de tout et de plus assez de temps !
      Pour les achats de tissus je conseille vraiment de commander des échantillons quand on est pas sur de soi, maintenant c’est proposé pour quasi tous les sites, sinon ne pas hésiter a envoyer un mail. Et puis pour les toiles, je m’en sers surtout pour vérifier la taille car en effet pour le reste c’est difficile de se rendre compte car les tombés sont différents mais ça ça vient avec le temps je pense 🙂
      Pour les recherches de patrons dans un éventail de taille/modèle plus large en général je cherche sur IG avec le # du patron : c’est pas aussi complet qu’un article de blog (mais parfois ça renvoie a un article ce qui est super !) mais on a d’un coup d’oeil de pleins de versions.

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  8. Super intéressant ton bilan par rapport à ta démarche de couture raisonnée et organisée.
    Je me suis pas mal reconnue dans tes conclusions. Moi aussi, j’ai lâché l’affaire du moodboard qui me prenait un temps fou et ne m’apportait pas tant que ça, dans la mesure où je voulais aussi, comme toi, compléter mon dressing déjà existant. Idem pour les dessins de silhouettes, qui m’intéressaient, mais vu que je dessine comme une enfant de 2 ans, ça n’était absolument pas représentatif !!! 😅 Par contre, j’ai essayé de programmer des patrons en vue de constituer des tenues complètes, et là, même si je suis loin d’avoir eu le temps de tout coudre, c’est plutôt positif. Je pars moins dans tous les sens, même si je n’exclus pas un projet « folie » de temps en temps, pour garder le mojo ! Et ça m’a permis de réaliser que j’arrive à tourner raisonnablement avec un nombre de pièces assez réduit, donc maintenant, j’ai envie de prendre aussi le temps de m’attaquer à des gros projets, plus ambitieux, qui seront des challenges techniques. Donc oui, moins de couture, mais mieux ciblée et plus qualitative.
    Bonne semaine et à bientôt pour découvrir ton programme estival !

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    1. C’est exactement ça ! Ma Miginia c’était mon gros coup de folie de l’hiver même si au final j’ai pas du tout pu la porter ^^ mais j’étais trop contente et je la trouve trop belle !

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  9. Très très interessant ton article Anne ! J’aime beaucoup ton approche, surtout si elle te conduit à une couture « plaisir » et avec à la clé une garde-robe adaptée à tes besoins (je comprends fort bien qu’en étant sur des chantiers, la robe et les 7 cm de talon sont à oublier meme si on en rêve toutes) et cohérente, la preuve avec tes ensembles (vestes, hauts, pantalons). Bref je vais suivre certains de tes conseils en attendant de mettre la main sur le livre Dressed ! Encore merci pour ton partage et ta vision des choses … une dernière chose, est ce que tu nous as montré ta miginia et ta robe dressed ??? je ne me souviens pas les avoir vues 😉😉😉😉

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    1. Merci 🙂 je me demande toujours si c’est très intéressant ces articles mais finalement je trouve que déjà pour moi ça permet de mettre les choses a plat, donc je continue ^^
      Pour Miginia, l’article est écrit mais ça sera probablement publié a l’automne quand je pourrais faire des photos sympa et une première version de la robe a été montrée sur le blog
      https://unchasunchas.com/2020/03/21/la-robe-droite-dressed/

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      1. Et oui Anne j’ai eu ma réponse aujourd’hui quand j’ai regardé ton dernier podcast ! Et je comprends vu ton tissu que tu souhaites la présenter à l’automne. En tout cas elle l’air bien jolie cette robe !!!

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  10. Merci de ton retour d’expérience ! Il est vrai que chacune adaptera la méthode à son mode de fonctionnement. Pour ma part, j’ai eu besoin de faire un inventaire de ma garde-robe existante, avec au passage un tri, pour savoir où j’en étais.
    Et comme toi, j’ai eu une révélation sur la réflexion des associations en amont : j’ai cousu une jupe culotte que j’adore et pourtant, difficile de trouver à l’associer aux autres pièces de ma penderie.

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    1. Oui le tri c’est une grosse partie du boulot et je voudrais m’améliorer la dessus. J’essaye d’en faire un par saison et j’ai aussi décidé de ne plus acheter de cintres > s’il n’y a plus de place, une fringue doit dégager ^^’ mais bon c’est pas toujours facile mais je veux vraiment pas me refaire envahir …

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  11. Merci pour ta série d’articles. C’est très intéressant!
    ( ton ayora est une merveille absolue. Quant a tes nombreux pantalons dressed, je t’ai deja dit tout le bien que j’en pensais)
    Je pense que la plus grande « révélation » pour moi, ca a été de limiter le nombre de couleurs dans ma garde-robe : c’est magique! Quoique tu couses, tout va ensemble.
    Au début de chaque saison, je dessine une ou deux silhouettes que je pense coudre ( c’est vraiment de l’ordre du pense-bête).
    Et je trouve que des exercices comme le me made may qui permet de faire un point sur toute sa garde-robe est indispensable. Je le referai en novembre .
    Je t’embrasse!

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  12. Encore un article super, merci!

    Je ne sais pas dessiner, je suis incapable de me projeter dans un mood board ou de trouver le temps et l’envie de faire des tableaux d’envie…
    Moi, j’ai un joli carnet, où je note quelques idées, et un « bujo couture » pour les projets effectivement réalisés, avec mes notes et quelques photos imprimées.
    Et puis, je me lance.

    J’ai lu moi aussi dressed et le dressing code, et comme toi, j’y ai trouvé des idées ici et là pour réfléchir à ma démarche. Je n’ai jamais consommé de fast fashion, je ne crois pas être rentrée dans la fast couture non plus, mais mon stock de tissu est malgré tout conséquent. Ce n’est donc pas une révolution pour moi, mais plutôt … disons une évolution.

    Ca m’a amenée à définir 3 « objectifs » pour 2020:
    Premièrement, (re)coudre dans ma palette de couleur. J’ai beaucoup aimé la réflexion sur les couleurs, et me suis rendue compte que j’avais cousu des vêtements (heureusement tous portés) qui avaient pour certains du mal à s’assortir avec le reste. Comme j’ai peu de temps, et finalement, si on est honnête, peu besoin de nouveau vêtements, je m’étais fixée 2 projets: pour l’hiver, coudre des hauts pour aller avec un short en jacquard, et pour l’été, coudre une robe cache cœur en jersey. J’adore le rouge, et je suis super contente d’en revoir fleurir dans mon placard, mais je suis contente aussi d’être sortie de ma zone de confort en terme de couleur pour découvrir d’autres teintes qui me plaisent et me vont.
    Deuxièmement, diminuer mon stock de tissu! J’ai donc essayer de n’acheter du tissu que si j’avais le projet en tête (et le temps, a priori, de le coudre). Et j’ai cherché des projets pour utiliser les chutes. je ne suis pas une fan d’accessoires, mais j’ai une satisfaction certaine à coudre des tissus que j’ai déjà et que j’aime toujours. et à offrir des cadeaux fait main. Ce qui n’empêche pas l’achat coup de coeur…. En plus, Grace au confinement, j’ai tout rangé, tout trié, et ça fait du bien! (je vais aussi pouvoir donner des petits coupons qui ne seront jamais cousu).En plus, j’essaie d’acheter surtout des tissus avec un impact écologique faible, ce qui me permet d’éviter de flasher sur des viscoses, et de limiter mes achats quand je vois le montant du panier…
    Troisièmement, pour continuer à progresser, je me suis lancée des petits challenge couture à moi même. J’ai choisi le pantalon! j’ai cousu le pantalon port de Pauline Alice, et je vais me lancer dans le ginger dès que j’aurai eu le courage d’assembler le PDF, de recopier le patron…..

    Bref, Je raconte ma vie, désolée.
    En tout cas merci pour ton blog que je trouve très inspirant, pour ta bonne humeur dans tes videos
    et à bientôt
    Claire-Marie

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