Nino, le sac à dos

Patron et Marque : Sac Nino | Petit Patron

Matériel : 0.90m de jacquard « Guyane » de Toto (et il m’en reste pas mal), doublure en toile écru Toto, 3 pressions aimantées (trouvées chez Toto également), œillets 11mm (13mm préconisés), anneaux et régleurs pour les brettelles du sac (trouvés chez l’Atelier de la Création), cordelette.

Comme je vous le disais dans l’article concernant la dame de cœur, j’ai été contacté par deux marques pour faire des reviews, et la seconde est Petit Patron, dont je vous parle aujourd’hui ! J’avoue que je ne connaissais pas du tout la marque avant de recevoir le mail de Margaux et c’est une jolie découverte ! Elle a lancé sa marque l’année dernière mais se cache derrière différent site internet :

• Oh et puis – Son blog perso
• Couture débutant – Son blog couture, bourrée d’astuces
• Petit Patron – Les patrons !

Pour l’instant les patrons disponibles sont des patrons d’accessoires et de lingerie – j’ai envie de dire que puisque je ne couds ni l’un ni l’autre, c’est peut-être normal que je ne me sois pas penché dessus avant ^^. Bref j’ai beaucoup aimé l’énergie de Margaux (j’ai regardé quelqu’un de ses vlogs avant de lui répondre) et puis je me suis décidée à acheter le patron du sac à dos Nino !

Le patron

Le patron est un PDF de 39 pages contenant 6 pages de présentation / 17 pages de patron à découper et scotcher au format A4 / 16 pages d’instructions. Les marges de couture sont de 1cm et sont incluses. Chaque instruction est illustrée par une photo, vous savez que ce n’est pas ce que je préfère mais ça a été suffisant pour moi, malgré une petite erreur sur l’étape 13 ou les côtés des poches sont inversées.

Il y a assez peu de pièces et tout le sac est doublé. Au niveau point technique : la pose d’œillets, de pressions aimantées et de coulisses pour régler la longueur des bretelles.

La couture

Chez Toto j’ai longtemps hésité entre différents tissus tropicaux du rayon ameublement (vous pouvez demander à Monsieur qui a reçu 10 photos sur Whats app) mais j’ai fini par choisir celui-ci quand j’ai vu son petit nom « Guyane ». J’aime beaucoup ses couleurs mais si je devais recommencer j’y réfléchirais à deux fois. En effet, il y a des endroits où vous devez piquer jusqu’à 6 épaisseurs et je vous assure que ce n’était pas de la tarte. En fait des 4 couches, ma MAC a déclaré forfait et j’ai dû finir sur celle de ma maman qui est moins chiante. Et avec une aiguille 100 spéciale « tissus lourds » hein, sinon ce n’est pas marrant. Ajoutez à ça un tissu qui s’effiloche énormément (mais pas de sujeuteuse à portée de main) et c’est le jackpot de la loose ! J’ai dû quasi complètement l’entoiler.

Autant vous dire qu’il m’a fait souffrir ce tissu et que j’ai été bien contente de me défouler dessus avec un marteau pour la pose des œillets.

Je n’ai rien modifié au patron, sauf à l’intérieur ou je n’ai pas fait de poche zippée comme prévu (par pure flemme) mais 3 poches plaquées de dimensions différentes. Sinon je suis passée un peu vite sur certaines parties et je me suis retrouvée un peu paumée au moment de mettre le rabat mais bon je me suis débrouillée et on y voit que du feu ^^

C’était aussi ma 1^ère fois avec des pressions aimantées, le petit truc qui fait pro. C’est super facile à utiliser, vraiment ! Il suffit de faire deux petites encoches au ciseaux (sur une zone thermocollée pour la renforcer au préalable) passer les petites pattes de l’aimant, le disque de réglage dans les pattes, replier les pattes et voilà.

Par contre je en sais pas si ce sont celles que j’ai acheté (des Bohin) mais elles sont super puissantes, au point qu’il faut vraiment forcer pour ouvrir le sac (si on essaye de me voler quelque chose, je m’en rendrais compte au moins). Je n’ai pas encore eu le temps de tester, mais d’après Margaux, en mettant du vernis à ongles incolores on peut créer une couche pour affaiblir l’aimant 😉

Le bilan (calmement, se remémorant chaque instants … Non ?)

J’aime beaucoup le rendu final – en tout cas il a totalement séduit ma maman ! – je trouve les finitions propres, sauf peut-être là où je me suis craquée (le rabat donc) ou les surpiqûres visibles sur l’intérieur sont assez moches et irrégulières compte tenu des épaisseurs et de la proximité de la poignée qui gênait le pied presseur. Sinon je valide le concept, reste à voir s’il trouvera sa place dans ma collection plutôt fournie !

Et pour les chutes, ma maman m’a déjà commandé une pochette pour Noël prochain. Si vous avez des idées de modèles, je prends !

PS : On se retrouve sur IG dans la journée pour un petit concours ?